Navigation dans l'œuvre de Paul Le Bohec, pour une école réparatrice de destins
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Une grille sur un ski (2)

Les conditions psychologiques
Il faut y revenir car elles sont tellement importantes. Peut-être pas pour le rat dans un laboratoire, mais sûrement pour l’être humain dans sa sphère anthropo-sociologique.

Il faut des apprivoisements, des rassurements, des petites conquêtes, de petites nouvelles compréhensions, des premières réussites et un champ de domaines de réussites pour qu’on puisse s’apercevoir qu’on vaut tout de même quelque chose quelque part.

Joëlle (15 ans) qui marche si bien depuis le début, qui nous essouffle à aller si vite, eh bien, dans les descentes, elle est raide comme un piquet. Ça, tout de même, les descentes, je les fais mieux qu’elle.

Il faut des soutiens, une compréhension, une indulgence, une acceptation de nous tel qu’on est, sans qu’on puisse nous culpabiliser d’être ce que l’on est. On est un peu l’enfant démuni. Aussi, on accepte provisoirement d’être materné. Mais on a bien l’intention, dès qu’on le pourra, de voler de ses propres ailes et de s’appuyer d’abord sur soi, sans dépendre à ce point de quelqu’un. Cependant, certains ne peuvent absolument pas accepter d’être faibles, ne serait-ce que momentanément. Alors, ils s’entraînent seuls, en cachette. Ou bien, ils préfèrent carrément renoncer à leur apprentissage.

Les plaisirs
Mais si on accepte et que l’on rentre dans le domaine des plaisirs, on a moins de chances de renoncer. Il y a : le plaisir de se vaincre, d’être courageux, de réussir, de s’engager dans un domaine supplémentaire, le plaisir d’en être, c’est-à-dire comme ceux qu’on jalousait et qu’on traitait de snobs quand on voyait leurs skis sur leur voiture (vrai aussi pour la voile, le cheval, l’aviron, la montagne, la musique, la danse, les échecs, la poterie, la mélomanie classique...).

Les motivations initiales ne sont pas toujours très nobles
– Moi aussi, je pourrais dire aux copains que je fais du ski de fond.
– Michel, lui, il fait pas de la plongée sous-marine comme moi.
– Les autres, ils crânent avec leur réussite sportive. Moi je vais peut-être aussi me trouver un truc qui me convient parfaitement.

Mais, heureusement, toutes ces petites mesquineries – cependant bienfaisantes parce qu’elles poussent aux premiers pas – sont vite dépassées.
Car on découvre le plaisir de descendre dans la neige fraîche alors que ne dépasse que l’extrémité rouge des skis ; le plaisir de descendre dans la sécurité des rails ; le plaisir de réussir le geste juste ; le plaisir d’agrandir ses capacités et ses pouvoirs ; le plaisir de se dépasser...

Le plaisir
Mais tout cela n’entretiendrait pas le désir de recommencer s’il n’y avait, à un moment ou à un autre LE PLAISIR ; le plaisir total, la plénitude et, même, l’ivresse. Je l’ai découvert le second jour alors que morts de froid, tous les autres avaient décidé de rentrer avant d’avoir même commencé. Renée et moi, mieux protégés, nous nous sentions frustrés. Aussi, nous sommes redescendus au chalet par les champs.
Renée a pris rapidement de l’avance parce qu’elle ne perdait pas de temps à tomber.
Alors, j’ai connu le plaisir de glisser dans le silence total avec les sapins givrés sur la montagne d’en face et l’étendue blanche. Par moments, mes skis ne crissaient même pas sur la neige. Et vers la fin, dans une pente douce et uniment verglacée, j’ai glissé en continuité, sans effort, en nous laissant aller, les skis et moi, ensemble.

Ça a été un moment très fort, un peu analogue à celui des longues descentes à vélo sans tenir le guidon : un abandon, une maîtrise, une sécurité, un laisser-aller merveilleux, une maîtrise du monde. Ou plutôt non, une identification à la nature, une pénétration, une dissolution dans le moment, un arrêt du temps. Pour mieux faire comprendre l’intensité de cette sensation, il faudrait utiliser le mot : « sexuel ». Car lui seul peut faire comprendre à quel point l’être tout entier se trouve alors investi.

Ce plaisir est variable avec chacun. Chacun en a des sources différentes. Mais il est fondamental, car c’est essentiellement lui qui motive les recommencements. À partir de cette découverte, on aura toujours assez de courage, car on sait ce qu’il y aura toujours après notre effort. Une fois éprouvé ce premier moment, on aura toujours le désir de le retrouver. Et on aura alors tous les courages pour s’exercer, se perfectionner afin de retrouver plus sûrement les voies du plaisir et pour en ressentir plus puissamment les effets.

Attention, il ne s’agit pas ici de perfectionnement extérieur pour la réussite aux yeux des autres, pour obtenir des brevets, des étoiles, des chamois d’or qui rassurent sur soi, pour la revanche de maman ou l’orgueil de papa, pour la jalousie du voisin, pour...
Non. Pour le perfectionnement intérieur, pour la reproduction de la jouissance profonde.

Je me souviens de Colette Duval, la parachutiste qui disait dans son livre La sainte pétoche : « Ah ! Planer interminablement dans l’air, avant d’ouvrir le parachute, quelle ivresse. Je ne m’en lasserai jamais. »
C’est vrai, quand on éprouve de tels plaisirs, on ne s’en lasse pas. Plaisir de la plongée sous-marine, de l’alpinisme, du goal qui se saisit de l’oiseau de cuir au milieu d’un paquet de joueurs, du danseur qui danse de l’intérieur, du danseur breton qui se dissout dans la chaîne du fest-noz, du motard, de la voile...
Ces jouissances sont comme des drogues qui nous saisissent puissamment. Et on ne peut plus s’en passer. Quelle chance merveilleuse d’avoir une et même plusieurs drogues de ce genre, des drogues positives, des drogues de bonheur.

Depuis que j’ai commencé à rédiger ces réflexions, j’écoute beaucoup la vie :
Mais, dites-moi, monsieur, vous qui êtes le responsable national du vol libre (aile planante), qu’est-ce que vous trouvez vraiment dans ce sport ?
– Eh bien ! Vous connaissez les possédés de natation : ils font l’amour avec l’eau. Nous, nous faisons l’amour avec l’air.

Cette expression me semble révélatrice. Cela dépasse le simple apprentissage superficiel. C’est, au contraire, un investissement profond de tout l’être qui en est secoué, comme dans la sexualité. Et, comme dans la sexualité, parfois sur des bases d’enfance, pour retrouver des gratifications ou pour compenser, sublimer, effacer des blessures.

Le champion de boxe Piedvache :
– Comment es-tu venu à la boxe ?
– Pas difficile, dès l’enfance. Avec un nom pareil, j’ai eu beaucoup à me battre.

Une candidate à un examen d’entrée à l’I.U.T. carrières sociales. L’examinateur sonde la solidité du désir de formation.
– Mais avec une famille comme la tienne : heureuse, unie et sans problèmes d’argent, je ne comprends pas ta passion d’éducation, de compréhension et d’aide aux enfants. Ma théorie est en l’air.
– C’est qu’elle était peut-être fausse.
– Oui, peut-être.
Mais après quelques minutes supplémentaires d’entretien :
– Mon père était de l’Assistance Publique. Il ne nous en a jamais parlé. Mais ma mère nous l’a dit.
– Bon, d’accord, je comprends bien pour toi. Mais la vocation de ta sœur infirmière et l’autre, éducatrice spécialisée ?
– Notre frère aîné est handicapé physique.

Évidemment, je cite ces exemples parce qu’ils sont criants. Ce n’est pas toujours aussi simple que cela. Mais on sent déjà comment, dans une vie, le nom a de l’importance, et la famille et la vie des parents, etc. (voir le bulletin n° 3 du C.R.E.U. et Techniques de vie n° 210 (ou 211 ?).

Prenons un troisième exemple. Voilà un couple d’enseignants très portés sur les satisfactions d’ordre intellectuel et culturel. L’aîné des fils lâche le lycée au bout d’un mois de philo. Quelle connerie, ce truc, surtout avec ce prof-là. Il a commencé depuis longtemps à tenter diverses expériences pendant les vacances : agriculture biologique, élevage de chèvres... Mais voilà qu’à dix-neuf ans, il éprouve le besoin de s’insérer plus fortement dans la vie. Par les petites annonces, il se trouve une place d’apprenti ébéniste. Et c’est la révélation pour tout le monde : l’ébénisterie lui convient totalement. J’interroge le père :
– A-t-il été élevé dans un berceau en bois ? Son grand-père était-il menuisier ? Est-ce que vous demeuriez près d’une scierie ? Avait-il des copains dont le père était dans le bois ?
– Non, non, rien de tout ça. Mais si tu veux tout de même savoir pourquoi, je peux te le dire : c’est à cause de la précision. Tout le monde a toujours su que les deux frères étaient totalement différents. Sa chambre à lui était toujours impeccablement rangée. Il aime les tâches précises, concrètes, qui ont un commencement et surtout une fin. Bien faire le boulot et le faire complètement, c’est ça, sa nature. Les idées fumeuses et toujours recommencées, ce n’est pas pour lui. Ça l’horripile.
– Oui mais, dis donc ! Toi et la précision, qu’est-ce que tu en penses ?
– Je ne dis pas non, il se pourrait bien qu’il y ait eu une certaine identification.

Donc, il y a des apprentissages qui conviennent profondément.
Aussi, pour nous, il ne s’agit pas de nous pencher uniquement sur des apprentissages abstraits de techniques pour fabriquer des producteurs. Mais d’armer les êtres humains pour qu’ils puissent vivre, vraiment vivre. Et même, parfois, dans un métier qui leur assure en même temps la survie.

Pourquoi vivre ?
Alors, si ce travail de construction d’un avenir se faisait davantage sur des bases personnelles, beaucoup moins de jeunes se poseraient la question : « Pourquoi vivre ? »

Il y a donc des circonstances psychologiques extérieures favorables : l’accueil, les autres, le beau temps, le bon matériel, etc. Mais il y a aussi des circonstances psychologiques intérieures. Si on arrive à s’enraciner sur l’une d’elles, alors, il y aura du courage, de la ténacité.

La plupart des êtres humains ont des revanches à prendre ou des blessures longues à cicatriser. Ou encore des nostalgies de paradis perdu.
Or, la spéléologie, la plongée sous-marine, la fouille archéologique, n’est-ce pas un essai de retour à la vie intra-utérine ? La voile ne pourrait-elle pas se rapporter comme beaucoup d’autres activités où on flirte avec la mort, au désir de connaître ses limites, d’éprouver des sensations fortes, de maîtriser des situations dangereuses ?...

Il y a aussi l’amour avec la guitare, compagne fidèle ; la communication non-verbale ; le sadisme qui se réalise dans la sculpture, la torsion du métal, la gravure ; la puissance dans le pilotage des navires ou des avions, ou des poids-lourds, ou des orchestres, ou des gouvernements... La recherche de la survie dans des œuvres, des plantations, des sports. L’amour de la vie montante dans l’éducation, l’élevage, la culture.
Il n’est pas question ici de faire un inventaire complet. Mais pour bien sentir le problème, on pourrait reprendre une idée développée dans L’Éducateur n° 11 (1977) : Ce que cherche l’être humain.

Ce qu’il faut surtout comprendre, c’est qu’une même activité peut recouvrir des investissements différents. Par exemple, la voile convient parfaitement à ceux qui sont passionnés par la navigation (recherches d’indices, repérages, lecture de cartes) ou à ceux pour qui c’est la manœuvre qui compte ; ou à ceux qui font des essais de coques, de matériaux, de gréements ; ou à ceux qui aiment lutter contre l’air et l’eau, ou contre des concurrents, ou contre leur fatigue, ceux qui aiment la solitude, ceux qui aiment être maître à bord, ceux qui fuient la civilisation, ceux qui aiment la responsabilité...

Un film, un livre, un reportage, un récit peuvent faire pressentir inconsciemment qu’il y aurait là telle ou telle possibilité. Alors, l’être s’embarque, psychologiquement ouvert. Son tâtonnement sera plus court et son engagement plus intense.
Ceux qui sont déjà engagés dans une recherche et peut-être dans une maîtrise devraient réfléchir un peu à leur motivation profonde. Ils recevraient peut-être alors que eux, elles, vous, toi, elle, lui, moi, nous cherchons à nous réaliser, c’est-à-dire à réaliser en actes dispensateurs de jouissances étonnamment fortes, des énergies bloquées ou contrariées ou seulement amorcées.
Aussi l’on comprend ce que devrait être l’école, notre école : un lieu de propositions larges d’activités riches à base multiple d’investissements.

Eh bien ! Nous voilà tranquilles. À présent que nous avons fait le tour de tous les préalables, nous allons pouvoir enfin aborder le tâtonnement expérimental proprement dit : « Quand la décision est prise, qu’est-ce qui se passe aussitôt après ? »

Eh bien ! non, car il me vient malheureusement une idée dont il va falloir me débarrasser également au préalable. Elle concerne le point 2 : décision, alors que j’allais aborder le point 6 : gerbe d’hypothèses. Elle a également rapport avec le point 5 : circonstances psychologiques.
En effet, il s’agit parfois d’une décision mûrement réfléchie, longuement concertée. Mais, parfois il y a d’autres circonstances.

6. Le déclic

On dit soudain : « Oh ! Mais, ce truc-là, ça m’intéresse vachement. » C’est ainsi qu’après avoir vu un camarade (Naulin) réaliser des cartes en relief, je m’y suis mis. Voyant cela, un autre camarade en a réalisé une à son tour, mais quatre fois plus grande et dix fois plus soignée (la précision !).
Au congrès d’Angers, il y avait un petit facteur en plâtre vernissé. Ça m’a fait un choc. Et douze années après, je m’y suis réellement mis.
En voyant des réalisations de Beaugrand pour le tâtonnement dans le plan, j’ai eu l’idée de la réalisation d’une cage à fils pour le tâtonnement dans l’espace.

Vous pouvez également réfléchir à vos propres déclics qui ont provoqué également des décisions subites (pas toujours formulées).
Il est évident que si un milieu est riche d’expérimentateurs et de possibilités d’expérimentation, ça peut plus facilement faire clic-clic dans tous les coins. Mais peut-être que vous avez dit aussi, comme ce camarade de Laroquebrou :
– J’ai fait la connerie de commencer le ski.
– Pourquoi c’est une connerie ?
– Parce que, maintenant, faut que j’y aille tous les ans !

La question
Le même camarade, après lecture de cette grille, dit :
– Il y a aussi la question qui met en ouverture. Je me suis posé longtemps des questions au sujet des courbes. Elles montent, d’accord. Et puis elles redescendent. Oui. Mais entre les deux qu’est-ce qui se passe. Ça m’a turlupiné longtemps. Mais quand on a abordé les dérivées alors, là, j’ai tout pigé du premier coup. Hélas, ce n’est guère que ça que j’ai pigé. C’est sans doute que pour le reste, je n’étais pas assez en ouverture de question.

C’est vrai, quand on va dans la vie, bardé de questions, la vie est passionnante. Car chaque réponse apporte dix questions supplémentaires. Notre école devrait se préoccuper de faire mûrir les questions spécifiques de chacun et les questions du groupe. À ce propos, je me souviens qu’une classe de Delbasty avait cherché pendant six mois le principe d’Archimède et qu’elle l’avait trouvé. J’avais alors admiré Delbasty d’avoir pu se taire aussi longtemps. Évidemment c’est plus intéressant de grimper à l’Aiguille du Midi, par ses propres moyens que de prendre le téléphérique. Une ouverture de question, quelle préparation aux apprentissages !

La nécessité
Quelquefois, on décide parce qu’il le faut. Si on veut aller plus loin, il faut en passer par là. « Si je veux faire des randonnées, il faut que j’apprenne le pas tournant... Si je veux être indépendante de mon chauffeur habituel, il faut que j’apprenne à conduire... »

Ceci est un point fondamental de la pédagogie Freinet. Il est rarement compris. Pour beaucoup, dans les classes Freinet « on fait ce que l’on veut ». Mais ce que l’on veut, oblige souvent à passer par des contraintes. Il y a des nécessités internes à l’activité. Pour progresser à la guitare, il faut apprendre les accords. Pour avoir plus de plaisir au piano, au foot, au cheval, au ski... il faut apprendre de nouvelles choses et il faut s’entraîner.

Il y a aussi des nécessités externes. Autrefois, pour le certificat, il y avait la nécessité de préparer l’examen. Mais c’était une nécessité reconnue et acceptée par les enfants. À partir de Pâques, fini de travailler, on préparait le certif.

Quand la nécessité est reconnue, ça change les choses, on est dans des dispositions d’esprit plus favorables.

Bon j’ai ajouté à décision : déclic, question, nécessité. Je me hâte de clore cet article car il pourrait me venir d’autres idées.

Question de méthode
Eh bien ! En voilà encore une, d’idée. Et pas des plus petites. Elle est tellement grosse qu’on est obligé de lui faire sa place, sinon on n’aura pas la paix. Elle va se mettre en travers du chemin à tous les tournants.

Quand j’ai vu que, au lieu d’aborder le point 6, j’ai dû revenir au point 2 et que ça concernait également le point 5, je me suis mis en rage.
– Mais quand donc vais-je pouvoir aborder le nœud du problème et en finir avec tous ces préalables ? J’en ai marre. Qu’on puisse donc enfin se placer sur le vrai terrain !

Heureusement, après m’être mis en rage, j’ai pu me mettre en sage. Car on était aussi sur un vrai terrain.
Je rageais parce que je rêvais d’une ligne de déroulement dans le temps pure, c’est-à-dire avec des points successifs sans chevauchement ni reprises. Une ligne qui correspondait à ma formation cartésienne, petit a, petit b, petit c...

Eh bien ! Cette ligne idéale est une erreur. On peut l’établir et la faire entrer de force dans les esprits comme on le fait encore dans presque toutes les écoles. Mais elle recouvre mal la réalité qui est rarement linéaire. La réalité, c’est que la vie fait constamment des boucles : il y a constamment des retours, des reprises, des rétroactions, des contaminations, des interférences.

Les frontières nettes, les cloisonnements, c’est parfois bien pratique. Mais ça ne peut être qu’un procédé technique local et momentané. Alors, on ne va pas accrocher indéfiniment à un seul train des wagons de toutes catégories. Si on veut vraiment voir un peu plus clair, force va nous être d’accepter ce qui existe, ce qui est dominant, à savoir : les cycles. Certes, ça manquera de rigueur rigide, mais ça donnera plus de fleurs.

Pourtant, je me résous difficilement à abandonner la présentation linéaire de cette idée de grille de lecture du tâtonnement. C’est tellement plus facile quand on a un fil conducteur continu. Aussi, je reprends ma trajectoire initiale. On verra bien s’il faudra lui faire des boucles. (à suivre)

Paul Le Bohec

Texte paru dans l’éducateur n°5, 30 novembre 1977, p.25-27
(Suite de l’article paru dans l’Éducateur n°4 du 10 novembre 1977)